La Galette est une monnaie adossée à l’Euro, c’est-à-dire qu’elle ne peut vivre en dehors de l’Euro sur le principe d’échange : Une Galette = un Euro
a) pour les particuliers
Pour accélérer la vitesse de rotation de la Galette, une fonte est appliquée : cela signifie que les billets perdent leur valeur une fois par an s’ils n’ont pas été utilisés avant la fin de la période. Les détenteurs de ces billets peuvent en récupérer la valeur en allant dans un bureau de change faire tamponner leur billet contre une petite somme en échange (au choix du particulier, en moyenne 2 % du billet, soit 20 cts pour un billet de 10 Galettes, mais ça peut être plus ou… moins!) Cette fonte aura lieu en Octobre tous les ans.
Chacun peut donc :
– soit éviter la fonte en changeant ses Euros au fur et à mesure de ses besoins sans accumuler les Galettes.
– soit ne pas être gêné par la fonte et se dire que l’argent récolté sera versé dans un pot commun pour subvenir en partie aux besoins de l’association et à la création d’un fond de solidarité pour aider ponctuellement des particuliers ou des professionnels sur le territoire.
Depuis 1988, la NEF, coopérative bancaire réunit des professionnels et particuliers pour construire une société plus juste et durable. Ils défendent une finance saine et transparente. Ils financent seulement des projets solidaires à plus-value écologique, sociale ou culturelle. https://www.lanef.com/
b) pour les professionnels
Dans l’idéal 3 % de la somme reconvertie. Comme la fonte, l’argent récolté est versé dans un pot commun pour subvenir en partie aux besoins de l’association et à la création d’un fond de solidarité pour aider ponctuellement des particuliers ou des professionnels sur le territoire.
Fonte et reconversion contre frais et commissions bancaires
Pour comparaison, quand nous payons en Euros par carte, nous payons la carte (environ 60 à 120 € par an) et les commissions bancaires sur chaque achat (entre 2 et 5%, que ce soit le consommateur ou le professionnel qui paye ces commissions, c’est toujours l’économie locale réelle, donc le fruit de notre travail qui paye). Ces « petites » sommes nous sont ponctionnées en permanence sans qu’on s’en aperçoive et partent enrichir les marchés spéculatifs en sortant du territoire local. Quitte à donner des petites sommes sur nos achats, autant que ces sommes restent avec nous, non ?
